Lycée Français de Madrid
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Les présidents et commissaires nous partagent leurs premières impressions et attentes pour la suite

Modélisation du Conseil de l’Union Européenne du 25 au 27 avril 2024

Les présidents et commissaires nous partagent leurs premières impressions et attentes pour la suite

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec plusieurs participants à l’EuroMad 2022 et de leur poser des questions. Ils vous révèlent leurs premières sensations aujourd’hui.

Léonard Aranda : Président distanciel/pôle d’organisation

  • Quelles sont vos missions en tant que membre de la présidence ?

« En tant que co-président, je m’occupe pendant la modélisation de vérifier que les règles de débats sont respectées, et j’interviens en cas de problème. »

  • Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre rôle ? 

« Voir comment le débat se déroule dans les différentes commissions, et voir le dynamisme et l’implication qu’ont certains élèves dans cette modélisation. »

  • Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?

« Les délégués qui ne respectent pas les consignes. »

  • Quelles sont vos impressions sur le déroulement du distanciel ?

« Pour l’instant, tout se passe très bien et les débats avancent vite. »

  • Quelles qualités pensez-vous nécessaires pour les futurs présidents et commissaires ?

« Beaucoup d’organisation et beaucoup d’implication. »

  • Quelles sont vos attentes sur le présentiel ?

« Des débats plus spontanés, et plus dynamiques. »

  • Êtes-vous contents de vous avoir engagé dans l’organisation de ce projet ?

« Oui, c’est un très beau projet, accompagné de très bon encadrement, et l’on apprend beaucoup tout au long du projet. »

Luis Martínez : Commissaire dans la Commission environnementale

  • Comment se déroulent les débats en distanciel ?

« Assez bien. Des personnes qui parlent beaucoup tandis que d’autres ne parlent pas. Le bilan est mitigé. »

  • Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

« Être avec des gens et une très bonne ambiance »

  • Qu’est-ce qui te plaît le moins ?

« La parole n’est parfois pas assez fluide. Ce sont souvent les mêmes qui parlent. »

  • Quel est le travail d’un commissaire ? Quelles sont les compétences nécessaires pour être un bon commissaire ?

« Savoir s’expliquer, s’exprimer, parler correctement (des phrases correctes et claires), être capable de créer une bonne ambiance et mettre les gens à l’aise. »

Tanguy Even : Commissaire dans la Commission Environnement et Éco- Innovation

  • Pourquoi avez-vous choisi cette commission ?

« Je suis très intéressé par l’écologie.” C’est un sujet qui l’intéresse vraiment et qui pour lui est l’avenir. C’est important que la jeunesse se préoccupe de l’environnement et de son impact environnemental en vue des conséquences, de ce qui va se passer plus tard. On est la génération qui doit agir et qui doit prendre les choses en main. 

  • Comment se déroulent les débats en distanciel ?

« Assez animés. Aujourd’hui plus de contradictions par rapport à hier donc il n’y a eu vote que de 4 articles et les autres ont dû être passés pour y revenir plus tard. C’est très intéressant le débat sur le nucléaire et l’énergie verte. Les breaking news ont aussi pas mal alimenté les discussions pour revoir des articles déjà publiés. »

  • Es-tu content de l’encadrement reçu tout au long du projet ? 

« Alors oui, on a eu 2-3 réunions pour se préparer et discuter en équipe, ce qui m’a paru suffisant parce que je pense qu’on apprend surtout comment faire en faisant. De même, même si on a l’impression d’être seuls, il y a toujours la présidence ou autres qui sont là pour encadrer (ils passent par les zooms et sont toujours disponibles par WhatsApp). Donc très bien encadrés. »

  • Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

Délégué l’année dernière, il a voulu tester le rôle de commissaire. C’est un rôle différent, car il faut gérer et modérer le débat. C’est un rôle qu’il aime beaucoup. Il s’occupe du zoom et modère le débat donc il est souvent interrogé. Il faut donc toujours écouter pour ne pas perdre le fil de la conversation. « Ça demande énormément d’attention – mais il y a une très bonne ambiance – et surtout un travail en amont : rédiger le texte de politique générale, le projet de texte juridique et le rapport de la commission qui est assez long. Pendant les débats, il faut être énormément attentif, savoir chercher les gens qui ne parlent pas trop, savoir manier l’anglais et le français, mais surtout être attentif et savoir rebondir, savoir s’il faut donner la parole à quelqu’un, partager la parole… »

  • Comment se passe le changement de perspective lors des débats après avoir été délégué l’année dernière ?

C’est un énorme changement de rôle car d’un côté il est beaucoup plus impliqué, or, en tant que délégué, on peut être plus passif, on peut ne pas parler si on n’a pas envie d’être interrogé. L’année dernière il a été plus timide, il est intervenu mais pas énormément. En revanche cette année, il est obligé d’être tout le temps attentif et un peu en alerte. «On se sent également plus responsable de l’environnement dans la commission, plus responsable du moment où vont passer les autres et du coup, on met plus de cœur à essayer de mettre une bonne ambiance, faire en sorte que tout se passe bien.» 

Titouan Huber : Commissaire de la Commission Parlementaire sur la question de la Biélorussie et de l’Ukraine

  • Comment se déroulent les débats en distanciel ?

Très bien. Ça se déroule bien, contrairement à ce qu’il s’attendait. C’était plutôt fluide puisque beaucoup de personnes voulaient parler et donc tout s’est réellement bien déroulé.

  • Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

Diriger les débats qui sont pour la grande majorité très intéressants et donc de pouvoir bien distribuer la parole, gérer tous ces représentants de pays, ce qui suppose une grande responsabilité. 

  • Le moins ? 

« J’aimerais parfois pouvoir répondre aux représentants des pays et donc contre argumenter certains propos, mais cela est malheureusement impossible pour moi. »

  • Quel travail dois-tu apporter ? Quel déroulement ? 

« En tant que commissaire, on doit remplir un rapport sur la question de sa commission. Le rapport est assez libre et on peut donc s’appuyer sur un tas de ressources internet. Toute cette documentation permet par la suite d’être envoyé aux représentants des pays. Ensuite, il faut également élaborer un texte juridique, un projet plus précis, à travers lequel on propose une série d’articles sur la question de la commission, articles qui seront par ensuite débattus durant les débats. Les compétences requises sont multiples. Tout d’abord savoir utiliser une certaine autorité, car on dirige parfois jusqu’à une 20aine de personnes, il faut savoir être attentif parce que certains pays parlent moins que d’autres et donc il faut bien distribuer la parole. Il faut faire en sorte que les représentants ne s’énervent pas et que tout se passe bien dans le calme et dans la paix. Certaines compétences technologiques sont également requises, notamment si la commission est en distanciel. Le rôle des commissaires est assez lourd, mais généralement tout se passe bien, surtout si vous êtes accompagnés de personnes qui l’ont déjà fait. »

Olmo Caioli : Commission Parlementaire

  • Pourquoi le choix de cette commission ? 

« On m’a directement proposé d’être commissaire dans cette commission précise et le sujet m’a paru intéressant et d’actualité, j’ai donc accepté. » 

  • Comment se sont passés les débats ? 

« Les débats se passent très bien, les gens sont très actifs et dynamiques donc l’ambiance est très agréable. Les seuls problèmes sont les problèmes techniques ponctuels notamment les problèmes de connexion ou de micro. »

  • Qu’est-ce qui te plait le plus ?

« Ce qui me plait le plus, c’est que l’on dirige personnellement les 20 participants au débat, et on décide de comment va se passer le débat, l’ordre des sujets traités… Le point le plus positif pour ma part serait que l’on puisse prendre les décisions qu’on veut, tout en restant dans le cadre de la modélisation et en respectant certaines règles, à n’importe quel moment. »

  • Quelles compétences penses-tu nécessaires pour être un bon commissaire ?

« Pour être commissaire, je pense qu’il faut être organisé surtout si on travaille dans une commission en distanciel et surtout être à l’aise à l’oral, s’avoir s’exprimer et ne pas avoir peur de le faire devant plusieurs personnes, ne pas avoir peur de prendre la parole à tout moment. »

 

Les modélisations et débats se passent donc à priori à merveilles pour nos chers commissaires et les présidents sont contents de l’avancée du projet pour l’instant. Les autres membres des délégations se préparent pour le reste de la semaine et attendent avec impatience la cérémonie d’ouverture. 

Leonor Díez et Emma Giménez 

Journalistes EuroMad 2022