Lycée Français de Madrid
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L’EISA met en place un financement stable pour son fonctionnement à long terme

Modélisation du Conseil de l’Union Européenne du 25 au 27 avril 2024

L’EISA met en place un financement stable pour son fonctionnement à long terme

Les États membres de l’Union Européenne ont convenu d’un financement stable pour l’EISA, comprenant une contribution de 1,2% du PIB pour la première année, suivi de 1% chaque année. De plus, une réunion budgétaire aura lieu tous les 5 ans afin d’ajuster le budget en fonction de la situation géopolitique.

 

Dans la commission numérique, les États membres ont approuvé un financement stable pour l’EISA. La France avait proposé un amendement pour modifier l’article 6 et permettre une révision tous les 5 ans, mais cela n’a pas été accepté, faute de voix suffisantes. Cependant, l’amendement de l’Italie fut approuvé. Pour elle, les États membres se doivent de contribuer avec 1,2% de leur PIB pour la première année afin de lancer le projet, suivi de 1% chaque année pour le financement continu. De plus, une réunion budgétaire aura lieu tous les 5 ans pour ajuster le budget en fonction de la situation géopolitique.

Cette décision a été saluée par de nombreux membres de l’Union Européenne car elle garantit un financement stable pour l’EISA à long terme. Cela permettrai à l’agence de travailler efficacement et de manière autonome dans le but de renforcer la cybersécurité en Europe. De plus, la réunion budgétaire tous les 5 ans permettrai aux États membres de s’adapter aux évolutions de la situation géopolitique et de garantir à l’EISA les ressources nécessaires pour protéger l’UE contre les menaces cybernétiques.

L’adoption de ce financement pour l’EISA est un pas important pour la cybersécurité dans l’Union Européenne. Cela montre que les États membres sont engagés à renforcer la sécurité numérique dans l’UE et à garantir que l’EISA dispose des ressources nécessaires pour accomplir cette tâche. Avec un financement stable et un cadre de travail clair, l’EISA sera mieux équipé pour protéger les États membres face aux menaces cybernétiques croissantes.

 

 

Hugo Marti