Débat houleux au sein de la commission secrète d’Euromad sur le futur personnel de l’agence EISA
Priorité à l’expérience en cybersécurité ou représentativité des pays : divergences de points de vue dans la commission
Ce matin, dans la commission secrète, les débats reprennent rapidement mais un sujet y est tout particulièrement traité: le futur personnel de l’EISA.
La Slovénie propose d’abord un amendement qui stipule que les recruteurs soient composés d’au moins un représentant de chaque pays. Avec seulement deux voix en sa faveur, l’amendement est refusé. En effet, plusieurs pays comme l’Italie et la Slovaquie pensent que le personnel doit être recruté en fonction de ses qualités et compétences et non en fonction de son pays d’origine.
Puis, un nouvel amendement visant à modifier l’article 15 est proposé par le Luxembourg.
L’amendement discute de la priorité de recruter des personnes ayant eu auparavant une expérience dans le domaine de la cybersécurité, en particulier chez IBM.
Une minorité de pays guidés par le Luxembourg sont en faveur de cette priorité en raison de l’expérience et de la compétence que ces anciens employés pourraient apporter, tandis que d’autres pays comme la Croatie ou le Portugal s’inquiètent de la sécurité et de la confidentialité des informations.
L’Espagne par exemple a évoqué le risque que les employés quittant l’EISA révèlent des informations sensibles, mais le Luxembourg a souligné qu’ils seront maintenus par le secret professionnel.
La connaissance de certains pays sur les antécédents de collaboration d’IBM avec des régimes autoritaires ou plusieurs scandales, suscite des préoccupations chez beaucoup.
Finalement, la décision est mise au vote mais l’amendement n’est pas adopté avec une stricte minorité favorable.
Margaux Panon