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Élections présidentielles argentines 2023:

Modélisation du Conseil de l’Union Européenne du 19 au 22 mars 2025

Élections présidentielles argentines 2023:

« Décapiter l’Etat à la tronçonneuse », voici l’objectif principal de Javier Mileil, élu nouveau président de l’Argentine en ce 19 novembre 2023. C’est dans le contexte d’une grave crise économique secouant l’Argentine que ce personnage politique hors norme, surnommé « Trump de la Pampa », a réussi à conquérir le cœur des Argentins et à gagner les élections face au péroniste Sergio Massa et à la libérale Patricia Bullrich. 

 

Militant libertarien d’extrême droite, Mileil se distingue par son anarcho-capitalisme radical. Il se positionne favorable à la vente d’organes, climatosceptique et contre le droit d’avortement IVG. Ses propos agressifs et grossiers font de lui un personnage inquiétant, souvent décrit comme provocateur et dangereux.

 

Cependant, au-delà de son attitude radicale, il sait se montrer éloquent et convaincant, ce qui pousse les Argentins à lui faire confiance. Son discours critique envers le gouvernement en place fut très apprécié par la population argentine, séduite par son approche radicale en temps de crise. Avec une inflation atteignant les 124,4% en un an, Milei incarne l’espoir dans une situation économique déplorable. Sa popularité est notamment due à sa présence notable sur les réseaux qui fait de lui l’idole des jeunes.

 

L’objectif de Milei de « décapiter  l’Etat à la tronçonneuse » illustre son désir de réduire la part d’implication de l’Etat dans l’économie. Il prône l’ultra libéralisme et souhaite supprimer la banque centrale et dollariser l’économie comme recours pour lutter contre l’inflation.

 

Son programme comporte également la suppression de nombreux ministères et notamment le ministère de la femme du genre et de la diversité, le ministère du développement durable et le ministère de la culture; ce qui suscite l’inquiétude de nombreux Argentins.



L’élection de Javier Milei fait basculer le pays sud-américain dans l’extrême droite pour la première fois depuis la fin de la dictature en 1983. Et malgré son adulation auprès de nombreux Argentins, son ascension rapide et ses idées radicales sont loin de faire l’unanimité. L’avenir de l’Argentine oscille entre l’espoir d’un futur meilleur et les doutes et inquiétudes liés à l’approche politique radicale et controversée de Javier Milei.

L. Masurel