Lycée Français de Madrid
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L’assistance immédiate des pays européen est-elle essentiellement nécessaire lors d’une catastrophe naturelle ou humaine?

Modélisation du Conseil de l’Union Européenne du 25 au 27 avril 2024

L’assistance immédiate des pays européen est-elle essentiellement nécessaire lors d’une catastrophe naturelle ou humaine?

Aujourd’hui, Euromad a commencé sous les meilleurs auspices au sein de la commission de risques et sécurité civile. La France a initié le débat en proposant un amendement qui concerne le premier article traitant sur l’assistance immédiate de partage des ressources matérielles et humaines en cas de catastrophe naturelle ou accidentelle. ​  

Elle propose de changer le mot “partage” par “soutien”. Son argument : il serait injuste que quelques pays apportent une proportion d’aide beaucoup plus importante que d’autres. Deuxième proposition : remplacer  “immédiat” par “rapide”.

Cela a provoqué des réactions au sein de la commission puisque tous les pays s’opposent à l’amendement.

 Une déception pour la France qui défend sa position jusqu’au bout.

Durant ce débat, l’Estonie s’est mise en avant en défendant les pays qui ne peuvent pas se permettre, dû au PIB de leur territoire, d’envoyer le même soutien qu’un pays ayant les capacités de le faire.

La Roumanie, la Suède, la Belgique et d’autres pays sont en accord avec l’Estonie.

Cependant, des doutes continuent à apparaître. 

En effet, la Suisse est la première à demander à la France pourquoi l’article devrait comporter le terme “rapide” à la place d”’immédiat” puisque des vies humaines sont finalement en jeu.

 D’autre part, la Grèce utilise son territoire comme exemple pour demander une aide automatique et sans attendre, en profitant des discussions évoquant les catastrophes naturelles. La France se retrouve sans allié et hésite par conséquent à s’exprimer. La Finlande reprend la parole et propose une idée innovante : celle d’utiliser de nouvelles technologies afin d’aider les pays à analyser les chiffres en temps réel pour être plus efficace dès le départ.

Cependant, quelques pays s’opposent à ce projet en soulignant encore une fois le manque d’argent qu’éprouvent certains.

C’est pour cela, que la décision après le rejet de la France fut la suivante : les pays ont donné l’autorisation de laisser le mot “immédiat” mais ont tout de même précisé que le partage doit être proportionnel.



Anna Martinez et Chloé Malet