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25 avril 2022: Rencontre avec Matthias FEKL

Modélisation du Conseil de l’Union Européenne du 19 au 22 mars 2025

25 avril 2022: Rencontre avec Matthias FEKL

25 avril 2022: Rencontre avec Matthias FEKL

Aujourd’hui, 25 avril, les ministres du Conseil des Ministres du Commerce et de l’Industrie ont reçu Matthias Fekl, avocat, ancien ministre de l’Intérieur et Secrétaire d’État franco-allemand.

Avant toute autre chose, Monsieur Fekl a présenté le cadre actuel du commerce à l’échelle mondiale. Il a fait de même pour celui des relations internationales. En effet, les remises en causes sont nombreuses. Si la société civile pointe du doigt le caractère lointain des organisations, les états voient dans les relations internationales une perte de leur souveraineté.

Néanmoins, le vrai problème du droit international est, selon Monsieur Fekl, le manquement en matière de respect des décisions. Bien que l’Union Européenne s’inscrive dans ce contexte, cette dernière prend part aux négociations tel un véritable bloc ; il s’agit d’une union formée par plus de 500 millions de personnes. Cependant, négocier à 27 n’est pas simple : chaque pays a des intérêts à défendre et des avantages comparatifs à promouvoir.

Par ailleurs, aujourd’hui, la scène internationale accueille davantage d’acteurs. Les organisations non gouvernementales et la société civile sont de plus présentes dans les discussions. De même, les experts se mobilisent. C’est donc dans ce contexte que la question environnementale prend une place importante.

Si dès les années 1990, la question environnementale s’installe dans les grandes instances internationales, les rencontres internationales faites pour aborder cette question, telles celle de Tokyo en 1997 ou celle de Paris en 2015, s’avèrent êtres redondantes, voire “inutiles”. Or le commerce international est très polluant et contribue, ainsi, à l’accélération du réchauffement climatique. Et ce, par exemple, par le biais du transport maritime, ou encore aérien.

Mais qu’est-ce qui bloque ces discussions ? D’un côté, citons les conflits d’intérêts entre pays développés et pays en voie de développement. D’un autre côté, parlons des effets immédiats qui emmènent les acteurs étatiques à limiter leur action. En effet, quelle puissance se réjouirait de faire stagner sa croissance, voire de la diminuer ? Finalement, c’est le caractère non obligatoire qui ne permet pas de vrais changements.

Sur ces paroles, c’est un tour de questions qui s’est ouvert. Ce dernier s’est achevé après de nombreuses questions très intéressantes posées par les commissaires comme les délégués : il s’agissait de questions “qui ont ouvert de nouvelles perspectives”.

Comme dit par Monsieur Fekl, nous, les jeunes, seront directement concernés par cette question, si nous ne le sommes pas déjà, et c’est nous qui devrons prendre des décisions qui aboutiront en un changement ! Faisons-nous confiance et osons !