LES DÉBATS NE CESSENT À LA COMMISSION DES DROITS ET LIBERTÉS
Le deuxième jour de débats démarre. Aujourd’hui avec encore plus d’énergie qu’hier. Les débats continuent. Ce jour-ci, on s’attaque à la troisième section qui porte sur la protection et le soutien des médias indépendants et des journalistes.
Il faut savoir que selon l’article 1, il existe une agence européenne garantissant la liberté de la presse et financée par les États membres.
Cependant, lors du débat, il y a eu une grande controverse à ce sujet puisqu’en effet, plusieurs pays sont fortement endettés et ne seraient donc pas capables de payer ces financements tandis que d’autres, comme l’Allemagne qui domine l’économie européenne, seraient forcés de payer davantage.
En outre, des pays comme la Belgique se méfient que d’autres pays emploieraient cet argent pour d’autres fins.
Un thème très important est abordé dans la continuité du débat : c’est la protection des journalistes. La Pologne et la Hongrie proposent comme modification de ce deuxième article une protection des journalistes, mais plus précisément face aux dangers journalistiques. Cet amendement, après de fortes tensions, est finalement accepté.
Néanmoins, à nouveau, une dernière modification est approuvée par l’ensemble de la commission. L’article 2, proposé par la France et l’Espagne, nous indique ainsi : “la protection des journalistes compte tenu de tous les dangers est essentielle dans leur travail (en cas d’attaques terroristes ou de déplacements dangereux)”.
La Belgique et la Suède suggèrent une sous-section au deuxième article : la création d’une police “européenne” nationale pour protéger les journalistes sur place et en déplacements à l’étranger.
À propos du troisième article, les États membres de l’Union Européenne utilisant le logiciel Pegasus (un logiciel d’espionnage israélien) seront condamnés par la Cour Européenne de Justice.
On arrive enfin à la dernière et quatrième section de ce texte juridique : la garantie de la liberté d’expression. Lorsque ce texte sera finalement rédigé, il devra être voté par l’ensemble des pays pour pouvoir être accepté.
Un premier article est accordé : “Sanctionner les incitations discriminatoires, diffamatoires et violentes afin d’assurer le respect des droits des hommes”. On évitera ainsi des commentaires racistes potentiels.
En conclusion, dans ce deuxième jour de débat, on a pu finaliser le texte juridique qui a quasiment été voté à l’unanimité. Cependant, il nous reste encore un jour, les débats ne sont pas encore finis.
Chloé Ots
Journaliste d’EUROmad 2022
28/04/2022