L’UTOPIE COMME ARME FACE AUX GRANDES PUISSANCES
C’est au début d’un débat ayant pour sujet la colonisation de Mars. Malgré que la séance commençait harmonieusement, l’article 1.3 a surgit. Un article au sujet la réglementation de la colonisation spatiale.
La première idée proposée fut celle des délégations de l’Italie: faire de Mars un bien commun, sans frontières. Une occasion pour tous les pays d’œuvrer main dans la main pour le futur de l’humanité. Une idée qualifiée d’utopique par les autres délégations notamment les grandes puissances à l’image des Etats-Unis, du Japon, de l’Allemagne ou les pays à forte densité démographique comme le Brésil. Ces derniers prônent plutôt une solution unilatérale et compétitive. Selon eux, l’appropriation du territoire de la planète rouge devrait être proportionnelle à l’avancée technologique spatiale des pays. Une solution paraissant plus juste sur le papier, mais discriminant les pays moins riches ou moins avancés comme la Finlande, qui n’aurait qu’une place mineure dans la conquête spatiale.
Le débat battant son plein pendant plusieurs minutes, c’est finalement un compromis des deux propositions qui sera voté par l’UE: chaque pays aura un territoire proportionnel à son apport dans la conquête spatiale, en tenant compte des difficultés spécifiques à chaque pays ( PIB inférieur, avancée scientifique moindre…). Finalement, c’est une solution plus juste pour les grandes puissances s’impliquant corps et âme dans ce que l’on pourrait appeler la course à la planète rouge, mais n’excluant pas non plus les pays plus modestes voulant apporter leur pierre à l’édifice.
Rafael Amoedo