Confrontations et solidarité: les enjeux de la nouvelle loi d’intégration.
Le premier article de la nouvelle loi d’intégration a déjà suscité de nombreuses confrontations entre les délégations. L’intervention de la Croatie, qui est en désaccord avec l’article 1 proposé par la présidence, suscite de nombreuses réactions. L’Espagne, en alliance avec l’Italie et la Grèce, défend leur position “Géographiquement, L’Espagne, l’Italie et la Grèce se trouvent au cœur de l’immigration”. La délégation espagnole demande donc une compensation financière pour les pays les plus touchés par l’arrivée de migrants.
En soutien à la position de l’Espagne, la délégation allemande intervient reprenant les arguments de la Croatie, lui reprochant son manque de solidarité envers les autres pays membres: “L’Allemagne souhaite vous rappeler la définition de l’Union Européenne. Il s’agit d’un partenariat conclu entre 27 pays membres.” Puis, elle a insisté sur l’importance d’apporter des aides aux pays accueillant le plus de migrants. “C’est un problème qui nous concerne tous”. La réponse ardente de l’Allemagne a suscité une adhésion totale parmi les différents membres. La Pologne a tenu à féliciter l’Allemagne pour sa position.
Lors d’un débat informel, nous avons pu discuter avec la délégation allemande sur sa confrontation avec la Croatie, elle affirme: “La Croatie est un pays de l’Union Européenne, nous avons voulu leur rappeler la définition de notre union et partenariat vu que leurs déclarations ne montraient pas d’esprit de collaboration. Entre les pays membres, il est essentiel de partager les responsabilités pour qu’elles ne soient pas concentrées uniquement sur les pays en plein contact avec les flux migratoires. La collaboration est un devoir de tous”.
Nadia Aguilera