Débat houleux, suite à une Breaking News, qui a éclaté dans le sommet UNPFII : La création d’un label concurrent à celui de l’ONU, quelles mesures prendre ?

Lors du Forum Permanent des Peuples Autochtones, ce vendredi 21 mars, un débat intense a surgi entre les acteurs internationaux du sommet. La cause de cette agitation : la création d’un label “indigenous friendly” par des entreprises, visant à concurrencer les discussions déjà en cours dans les instances de l’ONU. Cette initiative a provoqué de vives réactions avec des positions divergentes sur son caractère légitime et sur les actions à prendre face à ces entreprises.
Plusieurs acteurs se rejoignent sur le besoin d’un cadre judiciaire pour examiner la légitimité du label et juger les actions des entreprises impliquées. Pour la Russie, il est impératif de punir ces initiatives, qualifiant les entreprises créatrices de ce label de “profiteuses”. De leur côté, les Khanty ont rappelé que le Tribunal qui avait été créé au sein du sommet permettrait d’examiner cette affaire et de rendre un jugement sur la création de ce label. Et puis, les Tharu ont exprimé leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme une manipulation des peuples autochtones à des fins lucratives.
D’autres acteurs estiment qu’il est crucial d’imposer des sanctions économiques face à la création de ce label. Le Danemark a déclaré : “Nous vivons dans un monde où l’argent règne, c’est pour cela que l’argent doit être notre moyen pour pénaliser ces entreprises”. Le pays a également insisté sur l’idée que le seul label légitime devrait être celui qui émerge des discussions actuelles au sein de l’ONU, et non celui mis en place par des entreprises. Le Quechua a aussi exprimé son indignation contre ce label, qualifiant sa création de “scandaleuse” et affirmant que les États-Unis et Dubaï (qui financent ce label) ne sont pas en position de représenter véritablement les intérêts des peuples autochtones. Cependant, certaines délégations, comme celles du Canada et de l’entreprise Vale, adoptent une position plus modérée, estimant qu’il n’est pas encore nécessaire d’imposer des sanctions, car le label n’a pas été jugé illégal par le tribunal.
Finalement, après cet échange virulent, un article a été rédigé et adopté stipulant que tout label émanant d’une instance parallèle au Forum UNPFII devra obligatoirement être soumis à un jugement de la Cour Internationale de Justice spécialisée sur les questions autochtones.
Nolwenn PARNAUDEAU, Noélie DE LAMBERT