Interview de Zoé PLANTA, commissaire à L’EUROmad+ 2025
Une des commissaires des Peuples Autochtones: Zoé Planta, élève de Terminale au Lycée Français de Madrid, a accepté de répondre à plusieurs questions pour mieux la connaître et mieux comprendre son rôle au sein de la modélisation.
Madrid, 4 février 2025 – Zoé Planta diffère du parcours traditionnel, dans la mesure où elle n’occupait pas le rôle de déléguée l’année dernière contrairement aux autres commissaires. Ce “retard” l’a contraint à s’investir avec d’autant plus de détermination dans ce projet et lui a permis de développer une approche plus approfondie et engagée de son rôle. C’est en réalité son engagement actif en cours de géopolitique qui l’a conduite à devenir commissaire cette année. Elle souligne aussi: “Même si la commission sur les Peuples Autochtones n’était pas mon premier choix, j’ai pris cela comme une opportunité pour explorer une problématique méconnue tout en me confrontant à une réflexion approfondie et engagée”. De fait, la commissaire a hâte du jour J, affirmant qu’il s’agit d’une expérience particulièrement enrichissante dont la dimension géopolitique et européenne lui semblent excitantes. Elle explique aussi que le mécanisme de cette modélisation porte une symbolique très forte. En effet, le fait que les débats permettent d’appréhender les enjeux politiques tout en réunissant des élèves issus de lycées français à l’étranger est un privilège.
Cependant, derrière cet enthousiasme, se cache tout de même le stress que la partie administrative peut produire. Zoé nous confie que “la gestion des rapports, des TPG et des différentes procédures a constitué un défi considérable, mais nous avons hâte de voir aboutir ce travail !”. Par rapport à sa commission, elle explique que les discussions porteront sur les droits fonciers et la préservation des peuples autochtones face aux défis posés par l’industrialisation contemporaine. Ils exploreront des solutions conciliant progrès et protection des droits fondamentaux. Cependant la suite des sujets qui seront abordés reste secrète afin de, comme le précise Zoé, “surprendre nos délégués et stimuler leur réactivité”.
Pour finir, notre commissaire décide de faire passer un message aux délégués afin d’obtenir le dynamisme recherché par tous durant les débats: “J’invite chaque délégué à ne pas fonder l’intégralité de ses arguments ou de ses stratégies de régulation sur les autres acteurs, mais à défendre ses positions avec indépendance et adaptabilité !”. Son engagement promet vivacité et échanges intenses du côté de la commission Peuples Autochtones !
Nolwenn PARNAUDEAU